mercredi 15 août 2012

La Princesse aux Petits Pois

Depuis que j'ai installé ma table à couture dans le grenier, avec tout ce qu'il faut à portée de main.
Et pendant que j'en ai encore le temps...

J'en profite pour coudre au kilomètre !!!

Voilà donc mes dernières trouvailles de tissus, mes projets en cours, mes coupons d'inspiration...

 Mon préféré d'amour... Mais bien trop cher le mètre !
(Coton liberty, Tissu Reine)

 Attention, j'ai la manie du pois #1
(Coton, Mondial Tissu)

 Je vous l'avais dit que j'avais la manie du pois #2
(Coton, Mondial tissu)

Ca parait gris mais en fait c'est noir...
(Lin, noir donc, Mondial Tissu)
 Miam-Mioum !*
(Coton, Euro-tissu)

Affaire à suivre donc... Vous allez certainement bientôt voir ces tissus en action ! ;)

* As-tu remarqué que là aussi il y a des pois ? ? ?

mardi 14 août 2012

Couture à 2 mains...

Puisque mon assistante sœurette m'a lâchement abandonnée pour partir visiter des contrés éloignées outre-Atlantique... (Nan mais franchement, je comprends pas ! ;))

Et puisque je lui avais un peu promis qu'elle trouverait pour elle aussi une pochette à son retour...







Je lui ai fait ça, et je suis pas peu fière de moi ;)

vendredi 10 août 2012

1987 – Mon année en musique



Pas simple, parce que je n’ai pas de souvenirs conscients et clairs de cette année-là non plus…

Il n’empêche que quelques faits sont marquants en 1987 pour mon orientation musicale.

1987, c’est l’année de sortie de l’album Joshua Tree du groupe U2. Évidemment cet album reste mythique pour beaucoup de monde, et je ne suis donc pas la seule à l’apprécier.  Sur Joshua Tree, on trouve notamment « With or without you », chanson qui frôle à mon sens la perfection, et vu son succès, je ne dois pas être la seule à le penser.
Cette chanson maintenant me fait penser au film « Je vais bien ne t’en fais pas », car elle fait partie de la BO, alors quand je l’écoute, je vois la tête déconfite de Cluzet, et du coup, ça ajoute un peu de drame à la situation.
J’ai toujours eu de l’affection pour le groupe U2, même si je ne suis pas fan absolue. Mais je dois dire que ça s’est renforcé depuis que j’ai vécu en Irlande. Parce qu’en dehors de « With or without you» et la tête de Cluzet, les autres titres de U2 m’évoquent plutôt les vertes vallées d’Irlande, la bière dans les pubs, O Connel Street à Dublin… Bref, une période bien sympa de ma vie. 


1987, c’est aussi l’année où Dalida met fin à ses jours (le 3 mars). Ce qui m’oblige à lui rendre un petit hommage en avouant un de mes pêchés mignons de conductrice ultra kitsch. Je confesse donc que, oui, quand je fais un long trajet (ou même un peu pas long…). J’aime bien écouter Nostalgie à la radio. Et une fois sur deux, ça manque pas, on tombe sur Dalida. C’est comme parier qu’on entendra du Hélène Ségara sur Chérie FM quoi.
Alors voilà, quand Dalida passe à la radio, je ne peux pas m’empêcher de chanter. Faux, évidemment. C’est pour ça que je ne me produis que dans la voiture. Et que quand je suis seule…


Et puis 1987, c’est aussi l’occasion de faire une petite dédicace à mon Prince G qui partage ma vie. Car c’est l’année où sort SA chanson de « geek-avec-parfois-mais-rarement-quand-même-mauvais-goût ». J’ai nommé le « Final Countdown » d’Europe.
Attention, ça pique toujours autant les oreilles, et avec le clip, ça pique même les yeux. C’est l’une des seules chansons des années 80 qu’il sauverait… Bon, moi je préfèrerais qu’il s’abstienne.
Mais allez j’avoue, elle me fait quand même marrer moi aussi. 


Allez hop, à bientôt pour 1988 !

mercredi 1 août 2012

1986 – Mon année en musique


Je me suis souvent dit que l’année 1986 n’était pas franchement joyeuse sur le plan de l’actualité internationale. Une petite recherche wikipédia n’a fait que confirmer mon idée. 

1986, c’est l’année où le monde connait sa première catastrophe nucléaire grave et non programmée, avec Tchernobyl. C’est aussi l’année de l’accident de la navette Challenger, qui partait observer le passage de la comète de Halley. Les 7 membres de l’équipage « gagnent le droit » de baptiser de leur nom des astéroïdes pour leur rendre hommage.
Il faudra attendre 2061 pour voir à nouveau la comète de Halley depuis la Terre. 

1986, c’est aussi l’année où la France pleure la disparition de deux grands Monsieurs : Daniel Balavoine puis Coluche. Finalement, je ne les connaitrai jamais de leur vivant ses deux là, mais ils marquent quand même ma vie.


Je choisis ici une chanson de Balavoine parmi d’autres, un peu cliché et beaucoup triste. Ce chanteur là aura bercé mon enfance, et ses chansons me font toujours « les poils », comme dit le Prince G, quand je les entends. Elles me font beaucoup penser à mon cousin, parce qu’il en était très fan. 

Heureusement, il y a quand même des choses plus légères à fredonner en 1986.
C’est en effet l’année où les jeunes (et moins jeunes) filles du monde entier se pâment devant Tom Cruise dans Top Gun et sa BO légendaire « Take My Breath Away » interprété par Berlin. 


Film que j’ai regardé beaucoup quand j’étais plus jeune, ainsi que sa version parodique (Hot Shot). Oui, moi aussi, à retardement, j’ai été amoureuse de Tom Cruise, et quand « Take My Breath Away » passe à la radio, je ne zappe pas, et je repense aux  « belles images » des avions qui décollent et aux lunettes d’aviateurs sur cheveux gominés. La grande classe américaine.

1986, c’est aussi l’année que choisit Renaud pour interpréter ce drôle d’ode à la féminité qui me plait toujours beaucoup : 


Sacrément cliché ça aussi, mais comment résister à une étrange déclaration d’amour comme celle-là, faite à toute la gent féminine. Et puis c’est quand même Renaud mince !

Renaud, c’est pour moi un sacré parolier et de très bons souvenirs de la fin du collège, quand mon amie Alex m’emmenait dans la voiture de son copain sur les routes de Normandie. En fond sonore, il y avait tous les albums de Renaud. J’avais l’impression de partir loin, d’être une grande, de vivre l’aventure. Les chansons de Renaud, elles ont le goût de l’adolescence.

C'était en 1986. C'est l'année où je suis née.

Les nouvelles règles du nouveau jeu...


Je me suis bien amusée l’année dernière avec le « 30 songs challenge » et depuis quelques temps, j’avais envie de reprendre une ligne directrice comme celle-ci, un nouveau fil conducteur. J’y ai repensé souvent, en me disant que la musique me donne de l’inspiration pour coudre, pour dessiner, pour rêver, pour voyager, pour écrire… Bref, la musique rythme ma vie. Je pense qu’il n’y a pas une journée que je puisse passer sans musique. Avec parfois des périodes très monomaniaques, où le même titre va tourner en boucle pendant plusieurs heures, plusieurs jours, plusieurs mois d’affilés. Comme si mes oreilles devaient arriver à s’en remplir complètement, à en être rassasiées, à la limite de l’écœurement auditif. Entre deux périodes monomaniaques, je deviens boulimique de musique en tout genre, en attendant de retrouver la nouvelle chanson qui me bloquera quelques temps.

Comme beaucoup de monde donc, la musique m’accompagne dans tous les moments de la vie… Les très bons, les mauvais, les énervés, les calmes. Chaque chanson de mes périodes monomaniaques se fige dans ma tête avec un cortège d’images, à la manière d’un vidéo clip, qui ferait comme un résumé de la période à laquelle elle correspond.

Alors, l’autre matin, en écoutant France Inter, j’ai été ravie d’entendre leur émission sur « un été, un tube », parce que c’était plein de bons souvenirs pour moi aussi.

Et puis, à partir de cette émission, l’idée a germé.

Je vais faire une rétrospective de 26 ans de musique pour moi. Les consignes que je me fixe sont les suivantes : 3 chansons maximum par année, qui reflètent un événement perso ou un événement public qui m’a touché.

Bien entendu les premières années seront plutôt marquées de souvenir a posteriori. Parce que, je le rappelle, un enfant (même extraordinaire comme je pouvais l’être !) ne se fait pas de souvenirs précis avant au moins ses 3 ans.

Alors bonne lecture !