Quelques litres de peinture...

Quelques kilos de mortier adhésif professionnel (MAP pour les intimes)...
Quelques coups de masse...
Quelques sacs de gravats...
Quelques mètres de papier peint, et encore plus de fibre de verre...
Quelques seaux de colle plus tard...

Me revoici un peu plus disponible pour mon blog.

Alors, depuis le dernier article, je ne sais même pas par quoi commencer, tant j'ai été comme submergée de projets. La marée redescend, les vacances (les vraies...!) sont là, et je retrouve la joie de passer un dimanche ordinaire entre ma cuisine et mon canapé.

Déjà, il y a eu l'achat de la maison, avec le constat lucide, mais un peu optimiste quand même qu'il y avait "quelques" travaux à prévoir. Nous comptons alors 3 mois de travaux dans la nouvelle maison, alors que nous habiterons toujours dans notre appartement. L'avenir nous dira qu'il n'aurait pas fallu compter moins. 15 jours de plus auraient même pu nous rendre la tâche plus confortable. Mais en même temps, il fallait bien fixer une date butoire, une dead line comme on dit, un point de mire à garder en tête.

En 3 mois, il s'est passé tellement de choses. Les fenêtres ont été changées, le chauffage à l'étage installé, l'électricité entièrement refaite, la cuisine entièrement cassée puis reconstruite, le même sort a été réservé à la salle de bain. Au total, nous avons refait 4 pièces entièrement.

Puis voilà, 3 mois sont ainsi très vite passés. Au 1er décembre, il fallait bien s'y résoudre et déménager.
Au tout début, il y avait dans cette nouvelle maison si joliment refaite à notre gout (enfin... pour moitié...) un amas informe de cartons et de meubles suédois démontés, un chat complètement déboussolé et un prince et une princesse un peu perdus dans leur nouveau palai.
A un moment, quand même, il m'est venu l'idée que tout ça n'était qu'une énorme erreur, que je ne serai jamais à la hauteur...

Bon, 3 semaines plus tard, nous finissons une 5e pièce dans la maison. Ce qui veut dire qu'en 4 mois, nous en avons refait la moitié. Et donc, d'après mes savants calculs, à ce rythme là, on devrait avoir fini pour l'été prochain. Et ça, ce serait bien.

Voilà donc pour le point maison.
Le suivant est plus rapide, mais explique aussi mon indisponibilité notoire.
En effet, depuis la rentrée, j'ai pu obtenir quelques heures de travail au CAMSP et au SESSAD. Poste que je quémandais depuis l'année dernière. Difficile donc de refuser, même si je savais bien que ça n'allais pas me simplifier la tâche pour le projet maison (et effectivement, ça ne simplifie pas la tâche, mais c'est tellement intéressant !)

La machine à coudre est donc encore dans les cartons, mais la prochaine pièce à refaire sera la mienne rien qu'à moi. Une pièce dédiée à mes bricoles et à ma couture. Ouverture du chantier : janvier 2013.

D'ici là, je vais profiter des 1ères vacances avec le Prince depuis 1 an. Dans NOTRE maison.

Je vais aussi continuer à me féliciter de toutes ces belles choses qui m'arrivent, qui me prennent beaucoup de temps, mais qui en même temps me rendent très fière de moi. Y'a pas de raison, ça fait du bien d'être fière de soi.

Avant de finir, il faut quand même que je précise que sans l'aide de toutes les personnes qui nous ont donné de leur temps, nous n'aurions jamais pu emménager dans de bonnes conditions.
Je suis donc reconnaissante de toute l'aide qui nous a été apportée. Ca nous a fait très très, mais alors vraiment très, chaud au coeur tout ce soutien !

Voilà !

Allez, bonnes fêtes à tous et à bientôt !

La Princesse aux Petits Pois

Depuis que j'ai installé ma table à couture dans le grenier, avec tout ce qu'il faut à portée de main.
Et pendant que j'en ai encore le temps...

J'en profite pour coudre au kilomètre !!!

Voilà donc mes dernières trouvailles de tissus, mes projets en cours, mes coupons d'inspiration...

 Mon préféré d'amour... Mais bien trop cher le mètre !

(Coton liberty, Tissu Reine)

 Attention, j'ai la manie du pois #1

(Coton, Mondial Tissu)

 Je vous l'avais dit que j'avais la manie du pois #2

(Coton, Mondial tissu)

Ca parait gris mais en fait c'est noir...

(Lin, noir donc, Mondial Tissu)

 Miam-Mioum !*

(Coton, Euro-tissu)

Affaire à suivre donc... Vous allez certainement bientôt voir ces tissus en action ! ;)

* As-tu remarqué que là aussi il y a des pois ? ? ?

Couture à 2 mains...

Puisque mon assistante sœurette m'a lâchement abandonnée pour partir visiter des contrés éloignées outre-Atlantique... (Nan mais franchement, je comprends pas ! ;))

Et puisque je lui avais un peu promis qu'elle trouverait pour elle aussi une pochette à son retour...

Je lui ai fait ça, et je suis pas peu fière de moi ;)

1987 – Mon année en musique

Pas simple, parce que je n’ai pas de souvenirs conscients et clairs de cette année-là non plus…

Il n’empêche que quelques faits sont marquants en 1987 pour mon orientation musicale.

1987, c’est l’année de sortie de l’album Joshua Tree du groupe U2. Évidemment cet album reste mythique pour beaucoup de monde, et je ne suis donc pas la seule à l’apprécier.  Sur Joshua Tree, on trouve notamment « With or without you », chanson qui frôle à mon sens la perfection, et vu son succès, je ne dois pas être la seule à le penser.

Cette chanson maintenant me fait penser au film « Je vais bien ne t’en fais pas », car elle fait partie de la BO, alors quand je l’écoute, je vois la tête déconfite de Cluzet, et du coup, ça ajoute un peu de drame à la situation.

J’ai toujours eu de l’affection pour le groupe U2, même si je ne suis pas fan absolue. Mais je dois dire que ça s’est renforcé depuis que j’ai vécu en Irlande. Parce qu’en dehors de « With or without you» et la tête de Cluzet, les autres titres de U2 m’évoquent plutôt les vertes vallées d’Irlande, la bière dans les pubs, O Connel Street à Dublin… Bref, une période bien sympa de ma vie. 

1987, c’est aussi l’année où Dalida met fin à ses jours (le 3 mars). Ce qui m’oblige à lui rendre un petit hommage en avouant un de mes pêchés mignons de conductrice ultra kitsch. Je confesse donc que, oui, quand je fais un long trajet (ou même un peu pas long…). J’aime bien écouter Nostalgie à la radio. Et une fois sur deux, ça manque pas, on tombe sur Dalida. C’est comme parier qu’on entendra du Hélène Ségara sur Chérie FM quoi.

Alors voilà, quand Dalida passe à la radio, je ne peux pas m’empêcher de chanter. Faux, évidemment. C’est pour ça que je ne me produis que dans la voiture. Et que quand je suis seule…

Et puis 1987, c’est aussi l’occasion de faire une petite dédicace à mon Prince G qui partage ma vie. Car c’est l’année où sort SA chanson de « geek-avec-parfois-mais-rarement-quand-même-mauvais-goût ». J’ai nommé le « Final Countdown » d’Europe.

Attention, ça pique toujours autant les oreilles, et avec le clip, ça pique même les yeux. C’est l’une des seules chansons des années 80 qu’il sauverait… Bon, moi je préfèrerais qu’il s’abstienne.

Mais allez j’avoue, elle me fait quand même marrer moi aussi. 

Allez hop, à bientôt pour 1988 !

1986 – Mon année en musique

Je me suis souvent dit que l’année 1986 n’était pas franchement joyeuse sur le plan de l’actualité internationale. Une petite recherche wikipédia n’a fait que confirmer mon idée. 

1986, c’est l’année où le monde connait sa première catastrophe nucléaire grave et non programmée, avec Tchernobyl. C’est aussi l’année de l’accident de la navette Challenger, qui partait observer le passage de la comète de Halley. Les 7 membres de l’équipage « gagnent le droit » de baptiser de leur nom des astéroïdes pour leur rendre hommage.

Il faudra attendre 2061 pour voir à nouveau la comète de Halley depuis la Terre. 

1986, c’est aussi l’année où la France pleure la disparition de deux grands Monsieurs : Daniel Balavoine puis Coluche. Finalement, je ne les connaitrai jamais de leur vivant ses deux là, mais ils marquent quand même ma vie.

Je choisis ici une chanson de Balavoine parmi d’autres, un peu cliché et beaucoup triste. Ce chanteur là aura bercé mon enfance, et ses chansons me font toujours « les poils », comme dit le Prince G, quand je les entends. Elles me font beaucoup penser à mon cousin, parce qu’il en était très fan. 

Heureusement, il y a quand même des choses plus légères à fredonner en 1986.

C’est en effet l’année où les jeunes (et moins jeunes) filles du monde entier se pâment devant Tom Cruise dans Top Gun et sa BO légendaire « Take My Breath Away » interprété par Berlin. 

Film que j’ai regardé beaucoup quand j’étais plus jeune, ainsi que sa version parodique (Hot Shot). Oui, moi aussi, à retardement, j’ai été amoureuse de Tom Cruise, et quand « Take My Breath Away » passe à la radio, je ne zappe pas, et je repense aux  « belles images » des avions qui décollent et aux lunettes d’aviateurs sur cheveux gominés. La grande classe américaine.

1986, c’est aussi l’année que choisit Renaud pour interpréter ce drôle d’ode à la féminité qui me plait toujours beaucoup : 

Sacrément cliché ça aussi, mais comment résister à une étrange déclaration d’amour comme celle-là, faite à toute la gent féminine. Et puis c’est quand même Renaud mince !

Renaud, c’est pour moi un sacré parolier et de très bons souvenirs de la fin du collège, quand mon amie Alex m’emmenait dans la voiture de son copain sur les routes de Normandie. En fond sonore, il y avait tous les albums de Renaud. J’avais l’impression de partir loin, d’être une grande, de vivre l’aventure. Les chansons de Renaud, elles ont le goût de l’adolescence.

C'était en 1986. C'est l'année où je suis née.

Les nouvelles règles du nouveau jeu...

Je me suis bien amusée l’année dernière avec le « 30 songs challenge » et depuis quelques temps, j’avais envie de reprendre une ligne directrice comme celle-ci, un nouveau fil conducteur. J’y ai repensé souvent, en me disant que la musique me donne de l’inspiration pour coudre, pour dessiner, pour rêver, pour voyager, pour écrire… Bref, la musique rythme ma vie. Je pense qu’il n’y a pas une journée que je puisse passer sans musique. Avec parfois des périodes très monomaniaques, où le même titre va tourner en boucle pendant plusieurs heures, plusieurs jours, plusieurs mois d’affilés. Comme si mes oreilles devaient arriver à s’en remplir complètement, à en être rassasiées, à la limite de l’écœurement auditif. Entre deux périodes monomaniaques, je deviens boulimique de musique en tout genre, en attendant de retrouver la nouvelle chanson qui me bloquera quelques temps.

Comme beaucoup de monde donc, la musique m’accompagne dans tous les moments de la vie… Les très bons, les mauvais, les énervés, les calmes. Chaque chanson de mes périodes monomaniaques se fige dans ma tête avec un cortège d’images, à la manière d’un vidéo clip, qui ferait comme un résumé de la période à laquelle elle correspond.

Alors, l’autre matin, en écoutant France Inter, j’ai été ravie d’entendre leur émission sur « un été, un tube », parce que c’était plein de bons souvenirs pour moi aussi.

Et puis, à partir de cette émission, l’idée a germé.

Je vais faire une rétrospective de 26 ans de musique pour moi. Les consignes que je me fixe sont les suivantes : 3 chansons maximum par année, qui reflètent un événement perso ou un événement public qui m’a touché.

Bien entendu les premières années seront plutôt marquées de souvenir a posteriori. Parce que, je le rappelle, un enfant (même extraordinaire comme je pouvais l’être !) ne se fait pas de souvenirs précis avant au moins ses 3 ans.

Alors bonne lecture ! 

T'en veux une ?!

 

Je poursuis sur ma lancée d'articles sur les livres de ma bibliothèque culinaire idéale en vous présentant "Tartes Maison" aux Editions Larousse qui est, lui aussi, un des petits derniers arrivés.

Il est signé de Carla Bardi et Rachel Lane (textes et photos semble-t-il), et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'un livre pour les gourmands !
Déjà parce qu'il ne traite que de tartes et de "pies" sucrées, d'où son titre anglais "Tarts & Pies" (je n'ai jamais aimé le mot "tourte" des français que nous sommes, j'ai l'impression qu'il désigne une tarte loupée ou un truc trop lourd, trop gras, trop nul quoi... Alors qu'une "pie", ça sonne plus léger, plus acidulé, plus chouette en somme !).

Ensuite, sa mise en page est un régal pour les yeux : chaque tarte est prise en vue plongée totale, c'est à dire qu'on se trouve avec une photo de la tarte grande réelle sous les yeux, comme une vraie (comme sur la couverture en fait). Ce qui est bien pratique pour les suggestions de présentation et en plus, ça donne juste envie de la manger, là tout de suite, maintenant ! Comment résister ?

Une fois encore, je remercie l'effort de présenter de bons classiques (tarte aux framboises, tarte à la confiture, tarte amandine aux poires...) ainsi que des variations originales et inattendues : la tarte aux pommes et aux noix de pécan, par exemple, interpelle la Normande que je suis.
On trouvera aussi dans le livre les recettes des pâtes sablée et brisée (ouf, un livre qui ne conseille pas d'acheter sa pâte toute faite !) ainsi que des pâtes moins connues à base de biscuits écrasés (miam !).

Voilà, tout ça pour dire, encore une fois je craque au marketing des livres de cuisine, parce que l'idée des photos est vraiment bonne.

Il existe le même en version pizza... Je pense que ça doit aussi être à tomber !

Couture à 4 mains

Grâce à ma Soeurette, et sa très bonne idée de cadeau d'anniversaire, j'ai pu découvrir aujourd'hui (enfin !) avec grand bonheur le tissu Tilda, effectivement très agréable à travailler.
J'ai aussi enfin utilisé 3 pieds sur 4 de ma machine à coudre. Alors oui, le pied pour les fermetures et le pied pour les boutonnières ne sont pas livrés avec la machine que pour faire joli... Enfin, si au final, ça fait beaucoup plus joli quand on les utilise à bon escient !

Le patron vient de site des 3B du Patch.Que je remercie au passage ici ne pouvant pas laisser de commentaire sur le site.

N'étant pas grandes fans de patchwork avec Soeurette, nous avons choisi de faire ici une réinterprétation du modèle original, plus simple et aussi certainement plus rapide à réaliser parce que la patience n'est pas notre principale qualité dans la famille !

Au final, on n'est pas peu fières de vous présenter notre première réalisation à 4 mains :

Yes I Cook

Allez hop ! Au boulot, il est temps de se remettre :

1) à la vraie cuisine, parce qu'avec ces histoires de chercher une maison, de la trouver et de faire refaire 3 fois la demande de prêt, j'ai fini par ne plus trouver le chemin de ma propre cuisine... Et non, Princesse, une salade batavia jetée dans une assiette avec 3 bouts de fromage et une tomate coupée, non non, ce n'est pas de la cuisine !
2 ) à écrire des articles sur mes livres de cuisine préférés que j'aime d'amour.

Alors allons-y. Parce que ce week-end, c'était mon anniversaire et comme d'habitude j'ai été gâtée plus que de raison. Entre autre choses, j'ai eu pas moins de 4 livres différents de cuisine... Vous le sentez le message subliminal là ?

Commençons donc par :

 

Yes We Cook, de Julie Schwob.

Et je pense qu'avec celui-ci je vais générer du trafic, parce que je ne suis pas la seule à avoir louché dessus depuis quelques mois.
Il est même sorti en version coffret avec un porte serviettes et des flacons souples pour le ketchup et la moutarde... Et même que c'est la version que j'ai testée pour vous ! ;)

Alors, déjà, le livre en lui même est une belle réussite. On passe naturellement par tous les clichés de la cuisine ricaine : hamburger, hot dog, brownie et cookies sont évidemment présents. Mais ils sont aussi accompagnés de toute une palette de plats sympas et qui peuvent tout à fait convenir à un repas entre amis comme à une cuisine de tous les jours (jambalaya crevettes, brazos river chili...) ainsi que des desserts célèbres d'outre atlantique (cheese cake, carrot cake) ou moins connus (avocado pie, banana pudding...). En fait on trouve dans ce livre de quoi voyager aux States à moindre frais !

Pour les textes et les photos (de Louis-Laurent Grandadam), c'est du très bon aussi. Une petite histoire accompagne chaque recette, les explications sont claires, les listes d'ingrédients simples et pas longues comme le bras (je déteste les listes à rallonge !!!). Les images sont belles et appétissantes et le livre est ponctué aussi de photos de "là-bas", avec les grands espaces, les cafés new yorkais... Je vous le dis : on s'y croirait !

Quant au contenu du coffret, c'est sympa : une fois le distributeur de serviettes et les flacons mis sur ma belle table en stratifié on se croirait dans un Diner de la route 66. Mais une question existentielle se pose : où trouver les serviettes pour recharger le distributeur une fois qu'il est vide ?

Bon alors, en conclusion, allez, on achète des litres de Coca et on s'y met à la cuisine d'Amérique, parce que ce livre est vraiment chouette et qu'il met l'eau à la bouche !

Mon premier test pour remplir mes beaux flacons, ce sera le banana ketchup from Hawaii, pour les burgers maison du Prince de ce soir !

Belle journée !

Je suis #3

Je suis l'eau chaude pour le thé...
Les feuilles noires sont dans la boule à thé. La boule à thé est dans la tasse. L'eau est encore fraiche, dans la bouilloire.
Et puis tout s’accélère. L'eau devient chaude puis bouillante. Elle hurle et s'agite. Elle réclame l'attention. On arrête tout. Lentement elle retrouve le calme, se verse avec délice sur les feuilles de thé. Se colore, se teinte d'un camaïeu de brun. Bientôt toute l'eau de la tasse sera devenue thé. Et cette magie s'opère chaque matin rien que pour moi.

Je suis #2

Je suis la main qui frôle en marchant.
Je marche dans la rue, je marche dans la forêt, je marche sur les chemins... Et ma main frôle le mur, le bois, la clôture. J'aime ce contact qui me rassure. Tout mon corps est en mouvement, il suit tout entier le déplacement que lui insufflent mes pas.

Je suis #1

Je suis la lune qu'on suit des yeux la nuit.
 Pendant que la voiture avance sur l'autoroute. Je m'assois à l'arrière, je me laisse conduire, je me laisse porter. Et je ne quitte pas des yeux ce point brillant dans le ciel noir. Je suis captivée. Je le laisse me guider.

Hum...

... Quoi écrire après un certain temps de silence. Il faut bien s'y remettre, alors profitons d'un moment de calme, un moment occupé de presque rien, ou en tout cas un moment où l'on n'a envie de rien faire d'autre.

J'ai eu des idées et je ne suis pas passée à l'action d'écrire.
Je vais tâcher de m'y atteler.

En avril...

... Je n'aurai pas fait de poisson sur ce blog, pas même un message.
... J'ai médité beaucoup, longtemps et intensément. Enfin, on va dire ça, ça me parait plus sérieux.
... J'ai fait un beau voyage dont je compte faire un petit récit prochainement.
... J'ai revu des amis. Et comme toujours quand on voit ses amis, on a l'impression qu'on les avait quitté hier.
... J'ai lu des romans, des livres de cuisine et des albums jeunesse, dont je compte également faire une petite critique bientôt.
... Je me suis découverte d'un fil, puis j'ai remis mon pull, mon écharpe et mon bonnet.
... En fait j'ai pris du bon temps. Et je compte bien continuer en mai !!!

A la manière de Jennifer Causey : Breakfast Routine !

Parce que le petit déjeuner est mon repas préféré du monde entier de la journée, je suivais déjà le blog Simply Breafast.

Et parce que sa rédactrice Jennifer Causey lance cette semaine une nouvelle chronique sur les "morning routine" de blogueurs (et que je ne me fais pas d'illusion, si je suis le blog de Miss Causey, la réciproque ne dois pas être vrai, alors je ne serai jamais invitée !), j'ai décidé de parler de ma routine à moi, en reprenant ses 5 questions à elle.

Qui m'aime me suive, j'aimerais bien avoir vos idées de petit déj en commentaires, ou sur vos blogs :D

1. What is your favorite thing to make for breakfast?* 

Qu'est ce que tu préfères cuisiner pour le petit déjeuner ?

Ce que je fais le plus : les yaourts maisons, presque pour tous les matins maintenant. Avec un soupçon de sucre à la lavande dedans, une petite cuillère de Nutella ou nature.

Sinon, parfois, j'aime faire mon pain aux céréales avec la machine à pain.

2. What is your favorite thing to order when you go out to breakfast?

Qu'est-ce que tu préfères commander, quand tu prends ton petit déjeuner à l'extérieur ?

Actuellement, je suis incontestablement dans une phase "brioche". Je suis aussi très croissants ou pains aux raisins. Assez peu pains au chocolat.

3. Do you have a favorite local spot?

Est-ce que tu as un lieu favori pour le petit déjeuner ? Une bonne adresse ?

Difficile à dire en France, et surtout en province, parce que l'habitude du petit déjeuner à l'extérieur est peu répandue.

Par contre, je peux dire que la boulangerie Maes à Lille-Wazemmes était pour moi une institution, et que j'ai eu une longue période "miroir aux pommes" pour le petit déj pendant mes années lilloises. 

Sinon, pendant mes quelques mois à Dublin, j'ai pu me faire un peu plus à la culture anglo-saxonne du breakfast à l'extérieur. Je note deux bonnes adresses en fonction des envies : 

Pour le Full Irish Breakfast (prévoir un jeûne 24h avant... et 24h après !), sans doute le PorterHouse de Temple Bar. Installé dans leur bow window de la mort qui tue, à contempler le passage des passants en se remplissant le bidon de black pouding ! 

Pour une version plus soft, et plus continental breakfast, j'aimais beaucoup aller au Costa Coffee de Jervis, même si celui de Trinity College est plus joli, celui-ci était plus près de la maison, et sentir toute cette agitation du centre commercial pendant que tu bulles dans ton canapé avec ta tassé de thé, c'est grisant !

4. What is your favorite morning ritual?

Quel est ton rituel de petit déjeuner préféré ?

Choisir mon thé, emplir ma boule à thé, verser de l'eau chaude... et voir l'eau se teinter. Je fais ça chaque matin, et je ne m'en lasse pas !

5. Coffee or tea?   

Café ou thé ?

Du coup, évidemment, thé !

Parfois café au lait, le week-end, si j'ai un bon croissant au beurre pour l'accompagner !

* La traduction est assurée par moi-même-myself, donc... euh... je m'excuse platement auprès de mon amie et de ma belle-soeur traductrice pour les ratés. :P

SI - Rudyard Kipling - Gallimard Jeunesse

Un très beau livre pour illustrer le célèbre poème de Rudyard Kipling. Cette édition a été réalisée en hommage à Pierre Marchand (fondateur du département jeunesse de Gallimard), et effectivement, il se révèle comme un bel hommage !

Le poème y est joliment présenté en français dans une traduction de Jean-François Ménard, mais aussi dans sa version originale en anglais. Des illustrations de grands dessinateurs pour la jeunesse viennent ponctuer l'ouvrage de regards différents. Je ne me représentais pas forcément ce poème, que j'aime tant, de cette manière, alors c'est vivifiant de voir un œil neuf se poser sur un texte maintes fois lu !