mercredi 1 août 2012

1986 – Mon année en musique


Je me suis souvent dit que l’année 1986 n’était pas franchement joyeuse sur le plan de l’actualité internationale. Une petite recherche wikipédia n’a fait que confirmer mon idée. 

1986, c’est l’année où le monde connait sa première catastrophe nucléaire grave et non programmée, avec Tchernobyl. C’est aussi l’année de l’accident de la navette Challenger, qui partait observer le passage de la comète de Halley. Les 7 membres de l’équipage « gagnent le droit » de baptiser de leur nom des astéroïdes pour leur rendre hommage.
Il faudra attendre 2061 pour voir à nouveau la comète de Halley depuis la Terre. 

1986, c’est aussi l’année où la France pleure la disparition de deux grands Monsieurs : Daniel Balavoine puis Coluche. Finalement, je ne les connaitrai jamais de leur vivant ses deux là, mais ils marquent quand même ma vie.


Je choisis ici une chanson de Balavoine parmi d’autres, un peu cliché et beaucoup triste. Ce chanteur là aura bercé mon enfance, et ses chansons me font toujours « les poils », comme dit le Prince G, quand je les entends. Elles me font beaucoup penser à mon cousin, parce qu’il en était très fan. 

Heureusement, il y a quand même des choses plus légères à fredonner en 1986.
C’est en effet l’année où les jeunes (et moins jeunes) filles du monde entier se pâment devant Tom Cruise dans Top Gun et sa BO légendaire « Take My Breath Away » interprété par Berlin. 


Film que j’ai regardé beaucoup quand j’étais plus jeune, ainsi que sa version parodique (Hot Shot). Oui, moi aussi, à retardement, j’ai été amoureuse de Tom Cruise, et quand « Take My Breath Away » passe à la radio, je ne zappe pas, et je repense aux  « belles images » des avions qui décollent et aux lunettes d’aviateurs sur cheveux gominés. La grande classe américaine.

1986, c’est aussi l’année que choisit Renaud pour interpréter ce drôle d’ode à la féminité qui me plait toujours beaucoup : 


Sacrément cliché ça aussi, mais comment résister à une étrange déclaration d’amour comme celle-là, faite à toute la gent féminine. Et puis c’est quand même Renaud mince !

Renaud, c’est pour moi un sacré parolier et de très bons souvenirs de la fin du collège, quand mon amie Alex m’emmenait dans la voiture de son copain sur les routes de Normandie. En fond sonore, il y avait tous les albums de Renaud. J’avais l’impression de partir loin, d’être une grande, de vivre l’aventure. Les chansons de Renaud, elles ont le goût de l’adolescence.

C'était en 1986. C'est l'année où je suis née.

1 commentaire:

  1. j'avais 16 ans et on avait décidé (avec les copines)d'aller voir Balavoine qui devait faire un concert en octobre de cette année là. On étaient (et on est toujours) des fans absolues! Malheureusement il est mort en janvier, et c'est la seule fois où j'ai autant pleuré pour la mort de quelqu'un que je ne connaissait pas! Quelques années après c'était michel Berger, et là c'était trop!! Des fois j'vous jure! A bientôt.

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